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Les Villes d'Art et d'Histoire
de l'Aisne

Mon premier est une cité médiévale perchée, mon deuxième tient sa renommée grâce à Clovis, mon troisième arbore de magnifiques façades et monuments art Déco. Mon tout est la curiosité qui s’éveille en vous…pour en savoir plus sur nos superbes villes d’Art et d’Histoire que sont Laon, Saint-Quentin et Soissons. Vous déambulerez le nez en l’air dans ces musées à ciel ouvert et apprécierez l’architecture variée de nos villes.

 

 

 

 

Laon
Spectaculaire ensemble architectural, le coeur de la capitale du département se dresse au sommet d’une butte témoin qui lui doit son surnom de « montagne couronnée ».

 

Choisie par les Celtes – le nom de Laon viendrait de Montloon, « mont clair », dédié à la lumière –, la proéminence calcaire fut aussi occupée par les romains, puis par les Mérovingiens. Laon servit de résidence aux derniers rois carolingiens. Alors qu’elle bénéficiait d’un rang d’évêché – obtenu dès le Ve siècle par l’entremise de saint Remi, évêque de Reims, natif du Laonnois – la ville devint par la suite essentiellement religieuse.

 

Églises, couvents, refuges des nombreuses abbayes édifiées dans les environs occupèrent l’espace intra-muros et régirent la vie politique. La construction de la cathédrale gothique commença vers 1155. Laon entra dans le giron royal suite à une insurrection communale, et connut, au cours du XIIe siècle, un âge d’or architectural et artistique. Elle n’échappa pas plus que les campagnes alentour au fléau des guerres : guerre de Cent Ans, guerre entre le Saint-Empire et les rois de France, de François 1er à Louis XIV

Saint-Quentin
Étape sur des grands axes de communication, Saint-Quentin prospéra à partir de la fin du XIe siècle, lorsque la tradition textile s’y développa. La ville obtint une charte communale. Mais elle eut à subir les conséquences de la guerre de Cent ans, puis les conflits entre le roi de France et les Habsbourg du Saint Empire : elle résista à un siège mémorable en 1557.

 

La frontière finit par être reportée plus au nord au XVIe siècle et les fortifications de Saint- Quentin furent déclassées par Vauban. L’activité textile se développa de nouveau, orientée non plus vers la laine comme au Moyen-Age mais vers le lin aux XVIIe et XVIIIe siècles puis vers le coton au XIXe siècle, et en particulier la broderie.

 

Au cours de la guerre de 1870, Saint-Quentin fut à nouveau assiégée, mais c’est lors de la Première Guerre mondiale que les destructions y furent les plus terribles : seul 20%  des maisons de Saint-Quentin échappèrent aux bombardements. La ville possède un patrimoine architectural de la reconstruction exceptionnel, en particulier de nombreux édifices Art Déco, groupés autour de la basilique reconstruite et de l’hôtel de ville, dont la façade de style gothique flamboyant, date de la fin du Moyen-Age.

 

Saint- Quentin bénéficie d’un espace naturel protégé situé à proximité immédiate du centre-ville, sur la rive de la Somme : le marais d’Isle.

Soissons
Clovis se fit baptiser à Reims par l’évêque Saint-Rémi, s’assurant ainsi la bienveillance des gallo-romains chrétiens, et s’installa à Soissons. La ville devint capitale mérovingienne, avec pour haut lieu religieux l’abbaye Saint-Médard, dont il ne reste que la crypte, le plus ancien monument chrétien de l’Aisne. C’est dans l’église de ce monastère qu’en 752, Pépin le Bref, père de Charlemagne, fut couronné, et fonda la dynastie carolingienne.

 

Soissons cessa définitivement d’être une capitale politique à l’époque féodale mais resta un haut lieu de pouvoir religieux, en particulier par l’intermédiaire de ses puissantes abbayes, Saint-Médard mais aussi Notre-Dame, Saint-Jean-des-Vignes et Saint-Léger, fondées respectivement aux VIIe, XIe et XIIème siècles.

 

La ville, qui fut plusieurs fois détruite et mise à sac jusqu’au XVIe siècle, entra dans le territoire royal sous l’impulsion d’Henri IV, avant d’être érigée en chef-lieu de l’une des généralités d’Ile de France. Le Soissonnais devint l’un des greniers à blé de Paris, et le resta après la Révolution.

 

Soissons fut bombardée entre 1914 et 1918. Comme Saint-Quentin, elle possède, au côté de sa cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais, de son abbaye Saint-Jean-des-Vignes et d’autres vestiges médiévaux, un important patrimoine de la reconstruction.

Notre coup de coeur ?

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